Le fichier RAW

Je sais, je sais, je vous ai toujours cassé les … en vous disant « Le format RAW, c’est bien. C’est compliqué, mais c’est bien. Le format RAW, c’est la vie. »
Je me lance donc encore une fois dans le but de convaincre les derniers récalcitrants et les débutants, d’exprimer leur créativité par le RAW. Dans toute chose, le plus important, est de comprendre le pourquoi du comment.

 

Qu’est ce qu’un fichier RAW

 

Tout d’abord il faut savoir que le fichier RAW n’est pas une image. Non je ne te prends pas pour un idiot. C’est comme avec la photographie argentique (analogique), on ne peut pas utiliser directement le négatif obtenu sur la pellicule. Il faut le laver, le développer, puis le tirer sur papier pour que ce soit une photo en tant que telle. Le fichier RAW, aussi numérique qu’il soit, est exactement similaire au négatif sur une pellicule.
 
 
Rappel : Tout appareil photo enregistre “les informations” reçues par le capteur dans un format « RAW » (brut). Ces informations proviennent de la transformation du signal lumineux qui traverse l’objectif en informations numériques (binaire).

Cette information est divisée en deux sous-informations : la quantité de lumière reçue, appelée luminance, et la couleur de la lumière reçue, la chrominance. Il existe une troisième information : l’information spatiale. Pour ce faire, tous les capteurs sont divisés en petits puits de lumière indépendants, chargés individuellement de capter la lumière : ce sont les photodiodes, aussi appelées photositesChaque photodiode du capteur est à l’origine d’un pixel sur l’image finale.
Ainsi, dans un fichier RAW, chaque pixel contient toutes les informations de luminance et de chrominance de la photodiode auxquelles il est spatialement relié, sans additif et, surtout, SANS PERTE.
 
Ces filtres sont agencés de telle sorte que chaque photosite ne perçoit qu’une seule couleur : soit que le rouge, soit que le vert, soit que le bleu. Puisque deux photodiodes cote à cote voient obligatoirement deux couleurs différentes, il suffit donc just « d’emprunter » l’information du voisin pour reconstituer l’information complète. Cette opération mathématique complexe s’appelle l’interpolation.
 
Et c’est là qu’intervient la principale différence entre le format RAW et tous les autres formats. En effet, pour une image finale directe (jpg), l’interpolation est réalisée par le processeur de l’appareil photo : l’image est directement visible. Pour le RAW, l’interpolation est faite “manuellement” par le photographe par l’intermédiaire d’un logiciel de traitement d’image genre UFRaw, Camera Raw, Gimp, Photoshop, LightRoom, DarkRoom …

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